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Crise cardiaque : la « douleur à la poitrine » ne suffit pas
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La douleur thoracique intense est un signal important pour soupçonner une crise cardiaque, mais il n’est pas exclusif, et encore moins chez la femme.
Ce constat repose sur l’analyse d’une banque de données gigantesque, puisqu’elle intègre plus d’un million de cas d’infarctus recensés, aux Etats-Unis, durant une grosse dizaine d’années. Les auteurs de cette étude, attachés à plusieurs universités américaines, se sont penchés sur le symptôme considéré comme « typique » de l’infarctus du myocarde : la douleur à la poitrine. Le résultat de leurs recherches, avec croisement d’informations sur le sexe et l’âge des patients, est très instructif.
Les femmes jeunes, surtout
Il apparaît ainsi que les femmes victimes d’une crise cardiaque sont, en moyenne, sensiblement plus âgées que les hommes : 74 ans contre 66 ans. Deux, la douleur thoracique : elle est exprimée par 42% des patients hommes, contre 30% des femmes. Et, chez elles en particulier, ce symptôme se manifeste d’autant moins que l’infarctus survient à un âge jeune (moins de 45 ans, surtout, ou entre 45 et 54 ans) ; sachant aussi que ce « silence » se traduit, toujours chez les patientes plus jeunes, par un risque de mortalité accru, par rapport aux hommes qui n’ont pas rapporté de douleur thoracique.
Ces éléments, publiés dans le journal de l’Association médicale américaine (JAMA), incitent les auteurs à souligner que les messages de sensibilisation doivent impérativement rappeler que la douleur thoracique n’est pas toujours présente lors d’un infarctus du myocarde, et que d’autres symptômes, a priori peu typiques, doivent retenir l’attention ; comme, parmi bien d’autres, un essoufflement soudain et inexpliqué, des sueurs et des nausées, ou encore des fourmillements dans les membres. Ces manifestations ne traduisent pas forcément un infarctus, mais, dans le doute, un avis médical ne sera certainement pas superflu.