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Mais oui, il faut manger du gras !
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La « diabolisation » des lipides (matière grasse) est largement injustifiée. Il faut consommer du gras, mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment.
Les lipides sont absolument indispensables au bon fonctionnement de l’organisme, tout comme les protéines et les glucides (sucres). Néanmoins, ils ont une très mauvaise réputation, en particulier parmi ceux et celles qui surveillent leur poids de près. Or, rappelle Le Point, différents travaux ont montré l’absence de différence de poids ou de tour de taille entre les personnes qui suivent un régime alimentaire à 30% ou à 40% de lipides. D’autres travaux, et c’est un élément clé, indiquent que la réduction des glucides, bien plus que celle des graisses, améliore les paramètres métaboliques.
Dans un avis récent, la Société française de nutrition estime que « rien ne justifie la haine des lipides qui sévit encore un peu partout », sans cependant occulter la surconsommation individuelle (apports raisonnables, oui, abusifs, non). Et de rappeler que le tissu adipeux (la masse grasse de notre corps) provient de manière très importante de la transformation du glucose, et surtout du fructose (sans parler de l’alcool). Mais à nouveau, il ne s’agit pas non plus de diaboliser les glucides : tout est une question d’équilibre.
Concernant les lipides, poursuit Le Point, les experts conseillent de privilégier les huiles riches en acides gras oméga-3 (colza, noix) et en acides gras mono-insaturés (olive), au détriment des matières grasses animales (beurre, crème fraîche, saindoux) ou des huiles regorgeant d’acides gras saturés (palme, coco). Ils ajoutent que l’huile de noix, qui supporte très mal les hautes températures, sera réservée aux préparations froides ; alors que les huiles d’olive et de colza peuvent être cuisinées et intégrées dans les salades et les plats froids comme dans les plats chauds.
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