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Diverticulite : quand peut-on se soigner à la maison ?
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La majorité des patients atteints de diverticulite aiguë du côlon présentent une forme non compliquée qui peut être traitée à domicile.
Une proportion importante de la population a des diverticules du côlon, c’est-à-dire des petites cavités en forme de poche qui se développent sur la paroi extérieure de l’intestin et qui communiquent avec lui. C’est la diverticulose, le plus souvent sans symptômes. En cas d’épisode d’inflammation de ces diverticules, on parle de diverticulite aiguë. Un scanner abdominal (ou le cas échéant une échographie) permet de confirmer le diagnostic.
Comme l’explique la revue médicale Prescrire, s’il s’agit d’une forme non compliquée, « il est justifié d’envisager le traitement à domicile si le patient est en bonne santé générale, si le maintien d’une alimentation orale est possible, et s’il peut recevoir l’aide d’un proche ». La forme non compliquée évolue en effet souvent favorablement, sans chirurgie et sans hospitalisation.
La prise en charge à la maison repose sur le soulagement de la douleur : paracétamol, voire opioïde quand la douleur est intense. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains) sont à écarter en raison du risque accru de complication. Concernant les antibiotiques, ils se justifient en cas de signes d’infection, d’un risque manifeste de complication ou lors d’une grossesse. La surveillance renvoie à l’observation de l’évolution clinique : en l’absence d’amélioration après deux à quatre jours, et a fortiori en cas d’aggravation, l’hospitalisation doit être sérieusement envisagée.