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Atrophie vaginale : fréquente et pénible
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Conséquence typique de la ménopause, l’atrophie vaginale est caractérisée par des symptômes très désagréables (sécheresse, en particulier), avec de réelles répercussions sur la qualité de vie. Les femmes n’en parlent pas assez.
Une équipe européenne a réalisé une vaste enquête afin de déterminer la fréquence de ce trouble et de cerner la réaction des femmes qui en souffrent.
Il apparaît d’abord que la quasi-totalité des femmes ménopausées présentent à un moment ou à un autre, et à des degrés divers, des signes d’atrophie vulvo-vaginale. Celle-ci se caractérise par un amincissement et une inflammation de la paroi vaginale, ainsi qu’une perte de lubrification, en raison de la carence en œstrogènes associée à la ménopause. L’atrophie prend un caractère marqué chez environ la moitié des femmes ménopausées, avec des symptômes comme la sécheresse vaginale, la douleur pendant le rapport sexuel (dyspareunie), les démangeaisons, la sensation de brûlure…
Les conséquences sur la qualité de vie peuvent être sévères, et pourtant, l’étude constate, ou plutôt confirme, qu’une proportion relativement faible de ces femmes aborde le sujet avec un médecin. Beaucoup considèrent qu’il s’agit d’un phénomène naturel, ce qui est vrai, et qu’il faut « faire avec », ce qui n’est pas exact. En effet, des traitements locaux permettent d’améliorer sensiblement la situation. Première étape, donc : ne pas hésiter à en parler à un médecin.