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Il convient toujours de garder les médicaments dans leur emballage originel, avec la posologie et le packaging qui comprend la date de péremption. L’emballage d’origine protège le médicament de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Il est généralement conseillé de respecter les dates de péremption. Néanmoins, certains médicaments au-delà de leur date de péremption resteront encore au moins 5 ans utilisables : ils ne perdront en fait que graduellement de leur efficacité au fil du temps. C’est souvent le cas des comprimés d’antibiotiques, d’analgésiques ou d’antidouleurs. Les gélules, quant à elles, changent souvent de couleur au fil du temps, à la chaleur ou à la lumière. Leur capsule peut se ramollir. Il convient dès lors de ne plus les avaler.
De même, il est vivement déconseillé de prendre des comprimés craquelés, émiettés ou qui auraient changé de couleur. Les suppositoires fondus sont à déconseiller. Les pommades, gels ou crèmes en tube se conservent à l’abri de la lumière et de la chaleur. Si le capuchon a été mal refermé, la substance à usage externe peut s’être oxydée. Il convient de jeter le tube. Les préparations magistrales et les crèmes dermatologiques préparées par le pharmacien ne seront utilisables que durant un certain laps de temps indiqué sur l’étiquette du préparateur. De même, il est déconseillé de prendre une pilule contraceptive périmée tout comme un sirop. Les sirops resteront efficaces 1 à 2 ans après ouverture. Les sérums physiologiques et les collyres (gouttes pour les yeux) ne sont utilisables que maximum un mois après ouverture. Ils sont à usage individuel.
Les sprays pour le nez sont également à usage individuel et restent valable environ 1 à 2 ans après ouverture. Il convient de scrupuleusement respecter les conditions de conservation. Certaines pommades, gouttes ou même sirops se conservent au frigo. Si vous avez un doute, parlez-en à votre pharmacien, médecin ou téléphonez au centre antipoison au 070/245.245.
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