Morsure de tique : il faut bien surveiller la rougeur
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En cas de morsure de tique, il est important de vérifier l’apparition d’une rougeur caractéristique du premier stade de la maladie de Lyme.
La borréliose de Lyme est une infection causée par une bactérie (Borrelia burgdorferi). Le risque de transmission dépend du taux d’infection de la population de tiques (très variable selon les régions) et du temps d’attachement de la tique. En cas de suspicion de morsure, il est important de procéder à une recherche quotidienne méticuleuse sur tout le corps, en incluant le cuir chevelu, afin de retirer la tique au plus tôt. Une inflammation de la peau survient rapidement après la morsure. Mais ce qu’il est surtout important de surveiller, c’est la phase suivante : l’apparition éventuelle de l’érythème migrant, une lésion cutanée caractéristique (mais pas systématique) du premier stade de la maladie de Lyme.
La revue médicale Prescrire parle d’une « lésion circulaire d’extension annulaire progressive – au moins 5 cm – centrée sur la morsure ». L’érythème migrant survient généralement dans les deux semaines qui suivent la morsure. Chez certains patients, en l’absence de traitement, l’infection s’étend, et évolue sur plusieurs mois ou plusieurs années, et peut s’accompagner d’atteintes neurologiques, articulaires, cutanées et cardiaques potentiellement graves. L’identification de l’érythème migrant permet d’intervenir tôt, en entamant un traitement antibiotique (amoxicilline ou doxycycline). Et même en l'absence d'érythème, une morsure de tique doit toujours faire l'objet d'une grande attention et d'un avis médical. Prudence et vigilance, donc.
• L'Institut scientifique de santé publique (ISP) consacre un site aux tiques (répartition géographique, nombre de morsures...) et à la maladie de Lyme : cliquez ici.