Mortalité : le paradoxe du café
news
Boire une trentaine de tasses de café par semaine ou davantage est associé à un risque accru de décès prématuré, en particulier par maladie cardiovasculaire. Mais, mais…
Cette étude supervisée par l’Institut national américain de la santé (NIH) montre combien il est important d’aller au-delà des résultats statistiques bruts. Quelque 40.000 adultes (couvrant toutes les tranches d'âge) ont été intégrés dans ce suivi, d’une durée moyenne de dix-sept ans. Des informations sur le mode de vie, dont la consommation de café, ont été recueillies à intervalles réguliers. Les décès ont été recensés, et il s’avère qu’un tiers étaient d’origine cardiovasculaire.
Tabac, alcool, sédentarité
Or, un lien « solide » a été établi entre le risque de décès prématuré et la quantité moyenne de café avalée chaque jour. A partir de quatre tasses quotidiennes, la situation se complique. On pourrait en déduire que pour vivre plus longtemps, il est nécessaire de réduire la dose. Sauf qu’une analyse approfondie montre que les (très) gros consommateurs de café ont tendance – ce n’est évidemment pas une généralité ! - à cumuler les facteurs de risque classiques (en particulier cardiovasculaires), comme le tabagisme, l’abus d’alcool et la sédentarité. D’ailleurs, après « neutralisation » de ces comportements néfastes, le lien entre mortalité prématurée et café disparaît. Enfin, et en tenant compte des mauvaises habitudes, l’association n’est mise en évidence que pour les moins de 55 ans.
On peut donc continuer à boire tranquillement ses quelques tasses de café (sachant que l'excès nuit en tout), mais en évitant de les accompagner d’une cigarette ou d'une lampée d'alcool...
Dernière mise à jour: octobre 2013
Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?
Inscrivez-vous ici à notre newsletter.