Obésité de l’enfant : les lacunes des parents
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Trop de parents méconnaissent les facteurs de risque de surpoids chez l’enfant, et singulièrement la sédentarité.
Cette enquête a été réalisée aux Etats-Unis, mais ses enseignements peuvent être extrapolés, pour l’essentiel en tout cas, à bien d’autres contrées. Une équipe de pédiatres de l’université Johns Hopkins s’est penchée sur un panel d’enfants d’âge préscolaire, présentant ou non un excès de poids, et résidant en milieu urbain. L’objectif consistait à cerner les connaissances des parents en matière de facteurs de risque d’obésité.
Sans surprise, la majorité a pointé une mauvaise alimentation, trop riche et trop déséquilibrée ; ainsi que des éléments plus ponctuels comme l’offre de sucreries pour récompenser le môme, ou l’obligation de finir jusqu’à la dernière miette de son assiette. Par contre, seule une infime minorité a spontanément cité la sédentarité comme une composante majeure du risque de surpoids. En d’autres termes, si mon enfant est gros, c’est qu’il mange trop et mal ; mais qu’il ne fasse pas d’activité physique régulière, qu’il passe ses heures libres à regarder la télé ou devant son ordinateur, cela n’est pas perçu comme une menace majeure sur le plan pondéral. Une méconnaissance partagée par les parents d’enfant en excès de poids ou non (ou pas encore ?).
L’occasion, donc, d’insister sur le fait que l’alimentation saine et l’activité physique sont deux éléments indissociables. Et le risque d’obésité, cela se prévient ou se combat dès le plus jeune âge.
Cette étude a fait l’objet d’une publication dans la revue « Pediatrics ».