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Pourquoi un couple ne veut-il qu’un seul enfant ?
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Si de nombreux éléments peuvent jouer un rôle dans la décision de n’avoir qu’un enfant unique, l’un d’entre eux semble occuper une place importante : le bien-être ressenti après cette première naissance.
La question que s’est posée cette équipe de l’Institut Max Planck (Allemagne) est toute simple : pourquoi un couple décide-t-il de ne pas avoir plus d’un enfant ? Question simple, mais y répondre l’est beaucoup moins. Les chercheurs ont exploré une piste très peu étudiée jusqu’ici : l’impact du bien-être ressenti pendant la première année de parentalité. L’enquête a porté sur quelque 10.000 couples, qui avaient été intégrés dans une plus vaste étude de population (étalée sur de nombreuses années). L’analyse des données a permis d’isoler un paramètre spécifique : l’évaluation du bien-être subjectif sur une échelle de 0 à 10 durant l’année qui a suivi la naissance du premier enfant. Même chose, mieux ou moins bien par rapport à la situation avant l’arrivée du bébé ?
Le résultat montre qu’une baisse de satisfaction va intervenir de manière « significative » sur le désir d’avoir d’autres enfants, et ceci est d’autant plus vrai que la baisse est importante et que le couple avance en âge. Ainsi, la moitié des couples qui disent avoir ressenti une diminution d’au moins 3 points de satisfaction auront un second enfant dans les dix ans, alors que la proportion atteint près de 70% chez ceux qui n’ont pas vécu ce « contrecoup ». Cette probabilité est indépendante de facteurs comme le statut socio-économique, le lieu de résidence ou la nature du couple (mariage, concubinage…). Il s’agit donc de probabilités, de tendances, d’influences, réelles mais pas exclusives, ni forcément déterminantes.
En tout cas, les chercheurs indiquent que ce paramètre – l’impact de la première naissance sur le nombre total d’enfants – est très peu pris en considération dans les stratégies de politique familiale et de natalité, et qu’il mérite de faire l’objet d’une attention particulière.