Maigrir : pourquoi il est essentiel de ne pas reprendre du poids
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Il est fréquent qu’une personne qui a fait régime reprenne ces kilos au fil du temps. On parle d’effet yo-yo : maigrir, grossir, maigrir… Or, le bénéfice pour la santé est clairement lié au maintien de la perte de poids.
Au-delà des considérations esthétiques, l’amaigrissement (en cas de surpoids évidemment) s’accompagne d’un effet bénéfique pour l’organisme, avec une atténuation du risque cardiométabolique par une action sur le « bon » (HDL) et le « mauvais » (LDL) cholestérol, les triglycérides, la glycémie, la sensibilité à l’insuline, la pression artérielle, l’indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille… Le problème, c’est que la reprise de poids est fréquente. Question : dans quelle mesure ce phénomène compromet-il les bienfaits santé de l’amaigrissement ?
Une équipe américaine (université Tufts) a suivi quelque 1500 adultes, hommes et femmes, pendant une période de quatre ans. Une intervention « intensive » a été organisée la première année, visant à modifier le mode de vie (alimentation, activité physique…) afin de favoriser la perte de poids. Les modifications des facteurs de risque cardiométaboliques ont été comparées entre la fin de l’année 1 et la fin de l’année 4.
Le résultat montre que les personnes qui avaient réussi à maintenir leur perte de poids présentent une amélioration « significative » de leur santé métabolique par rapport à celles qui avaient repris des kilos. Les chercheurs ajoutent qu’il est crucial, sur ce plan, de ne pas reprendre plus de 25% du poids initialement perdu (pas plus de 2,5 kg si on en a perdu 10, par exemple), mais que l’idéal consiste à ne pas regrossir du tout. Ils expliquent : « Cette étude souligne l’importance des programmes d’intervention centrés non seulement sur la perte de poids mais aussi sur son maintien, étant donné les conséquences néfastes d’un retour en arrière ».
Voir aussi l'article : Poids et santé : maigrir vite ou lentement ?