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On préfère se faire mal plutôt que s’ennuyer
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Etonnant : quand ils s’ennuient, deux tiers des hommes n’hésitent pas à s’envoyer un choc électrique juste pour se distraire.
Ces chercheurs de l’université de Virginie ont réalisé plusieurs expériences afin de tester notre capacité à… ne rien faire du tout, si ce n’est laisser libre cours à son imagination, et d'observer les réactions lorsque cette situation est imposée.
Dans un premier temps, les chercheurs ont conduit des tests dans une configuration très classique, puisqu’ils ont simplement demandé à des volontaires (âgés de 18 à 77 ans) de s’asseoir dans une pièce – soit dans un laboratoire, soit à leur domicile -, et de rester ainsi seuls avec leurs pensées pendant une quinzaine de minutes. Résultat : l’écrasante majorité des participants, hommes comme femmes, n’ont pas apprécié du tout.
Deux : la décharge électrique. D’abord, des légers (!) chocs ont été administrés à chacun d’entre eux. Ils devaient indiquer s’ils étaient prêts à payer cinq dollars pour ne plus recevoir d’autres chocs. Ceux qui ont accepté ont été retenus pour la phase suivante. Même schéma que précédemment : assis sur une chaise pendant un quart d’heure à ne rien faire, si ce n’est… penser, avec néanmoins la possibilité pour ceux qui le souhaitaient de s’envoyer une petite décharge en appuyant sur un bouton.
Et de manière assez incroyable, deux tiers des hommes et un quart des femmes se sont administré au moins un choc électrique ! Explication : une stimulation négative est préférable à pas de stimulation du tout, la priorité étant de se distraire de son ennui d’une manière ou d’une autre. Manifestement, choc électrique ou pas, nous ne sommes pas faits pour… ne rien faire, du moins lorsqu’on nous y contraint.