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Pourquoi notre cerveau est-il tout plissé ?
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Le cerveau se présente sous la forme de plis, de replis, de sillons, de bosses et de circonvolutions. Les scientifiques essaient de savoir pourquoi.
Cette configuration est caractéristique du cerveau de nombreux mammifères. Sur le principe, on se doute que la place étant limitée, l’objectif consiste à faire tenir un maximum de volume cérébral dans la boîte crânienne. Mais encore faut-il comprendre comment se déroule ce processus. Une équipe brésilienne (université de Rio de Janeiro) s’est penchée sur la question.
Dans un premier temps, elle a travaillé sur le cerveau d’une soixantaine d’espèces animales (dont l’homme) afin de déterminer si une règle mathématique pouvait se dégager de la relation entre la surface totale du cerveau, sa surface exposé et son épaisseur. Et effectivement, « nous avons trouvé une relation qui correspond parfaitement à l’ensemble des données, ce qui est exceptionnel en biologie », indiquent les chercheurs, cités par Futura Sciences. Or, il s’avère que cette relation mathématique est la même que celle qui décrit le froissement… d’une feuille de papier, sachant que le papier froissé finit inévitablement dans la configuration qui minimise son énergie.
Problème : le papier est soumis à des forces extérieures (les mains qui le froissent…), ce qui n’est pas le cas du cerveau. Une hypothèse renvoie au fait que la partie externe du cerveau se développe plus vite que la partie interne, ce qui favorise la formation des circonvolutions. Les scientifiques brésiliens, eux, estiment que les choses sont plus simples (tout est relatif…) : ils considèrent qu’à chaque étape de son développement, le cortex (la couche externe du cerveau) est soumis à la pression du crâne, ce qui le contraint à se plisser, à se froisser. Ils vont à présent tester cette théorie sur des cerveaux de porc, dans le cadre de recherches qui réunissent des biologistes et des physiciens.