Comment le petit déjeuner fait brûler plus de calories

news A apports caloriques équivalents, la dépense d’énergie associée au petit déjeuner est deux fois plus élevée que celle qui suit le repas du soir.
Souper ou dîner : selon les pays, et même entre les régions, le repas du soir porte des noms différents. Fermons la parenthèse. Une équipe allemande (université de Lübeck) a procédé à une expérience aux conclusions particulièrement instructives. Des adultes en bonne santé ont été invités à consommer pendant trois jours un petit déjeuner faible en calories (11% des apports quotidiens) et un repas du soir hautement calorique (69% des apports). Les trois jours suivants, les proportions ont été inversées : 69% le matin et 11% le soir. Les 20% restants intervenaient à midi.
Les chercheurs ont relevé trois paramètres : la thermogénèse induite par l’alimentation, le métabolisme du glucose (glycémie et insuline) et la faim pendant la journée. La thermogénèse correspond à la production de chaleur par l’organisme en raison de l’augmentation du métabolisme cellulaire : en moyenne, ce phénomène induit 10% (entre 7% et 15%) de la dépense calorique quotidienne totale. Que constate-t-on ?
- Quels que soient les apports caloriques, la thermogénèse est 2,5 fois plus élevée le matin que le soir.
- Un repas copieux le matin est beaucoup plus bénéfique pour le métabolisme du glucose qu’un repas riche le soir.
- Un petit déjeuner faiblement calorique est associé à une augmentation de la faim tout au long de la journée, avec une appétence pour les sucreries.
Comme l’expliquent les spécialistes, « un petit déjeuner copieux doit être préféré à un repas du soir trop riche, afin de prévenir la prise de poids et l’obésité, et pour éviter les pics glycémiques trop élevés ».
Voir aussi l'article : Sauter le petit déjeuner : c’est très mauvais pour le cœur
Source
The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism