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Moins de calories pour une meilleure sexualité ?
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La restriction calorique, même en cas de poids normal, semble améliorer l’humeur, la sexualité et la qualité de vie.
Quand on dit restriction calorique, il ne s’agit évidemment pas de s’affamer : les apports alimentaires doivent rester suffisants, variés et équilibrés, fournissant tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, mais avec une diminution de la quantité de calories. Une équipe américaine a évalué l’impact de cette restriction calorique sur la qualité de vie, l’humeur et la fonction sexuelle, sachant que lors d’études précédentes, même chez des personnes de poids satisfaisant, « des effets biologiques bénéfiques ont été mis en évidence à court et moyen terme », comme le rappelle le Dr Boris Hansel (Journal international de médecine).
« Un moyen efficace pour vivre longtemps »
Ici, le suivi a duré deux ans et la restriction calorique a été d’environ 25% par rapport à l’apport énergétique initial. Les participants étaient âgés de 38 ans en moyenne, dont une majorité de femmes, et avec un poids satisfaisant ou à peine élevé (IMC moyen de 25). Ils ont été répartis en deux groupes : l’un avec restriction calorique, l’autre sans intervention (groupe témoin). Ceux qui ont appliqué le régime hypocalorique ont été accompagnés et soutenus de près par le biais de consultations individuelles et de sessions collectives. Des repas types leur ont été fournis pendant le premier mois, et la diète recommandée ensuite était variée et suivait les principes usuels de l’équilibre alimentaire.
Que constate-t-on ? L’humeur, la tension psychique, la perception globale de l’état de santé, ainsi que les pulsions (libido) et la satisfaction sexuelles ont évolué favorablement sous restriction calorique, avec une perte de poids de 12% en moyenne après deux ans. La différence avec le groupe témoin (pas de restriction) est – très – significative. Le Dr Hansel commente : « Cet essai ouvre des perspectives optimistes : la restriction calorique paraît efficace pour améliorer la qualité de vie et la fonction sexuelle des personnes de poids normal. Ces données complètent encore la littérature scientifique qui fait de la restriction calorique un moyen probablement efficace pour vivre longtemps, avec une bonne qualité de vie… à condition toutefois d’accepter de manger moins… ». On ajoutera que cette voie ne doit pas être empruntée sans les conseils d’un professionnel, médecin ou diététicien.