Sexualité : les risques de l'infidélité
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En tenant compte du nombre de partenaires, l’infidélité expose à un risque accru de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST) par rapport à la sexualité libre.
C’est en tout cas ce que suggère une étude américaine (Ball State University), réalisée auprès de quelque 600 personnes, hommes et femmes, la moitié engagées dans une relation monogame, alors que les autres sont des « non-monogames consensuels » (sexualité libre), avec une orientation hétérosexuelle (la grande majorité ici), bisexuelle ou homosexuelle.
Le résultat indique que les cas d’infection sexuellement transmissible diagnostiquée au cours de l’existence sont similaires dans les deux groupes, alors que les « non-monogames » connaissent beaucoup plus de partenaires sexuels différents – ce qui statistiquement les expose à bien plus de risques de MST -, et sachant qu’un quart des monogames indiquent avoir trompé leur conjoint.
En fait, indiquent les chercheurs, les « non-monogames » prennent davantage de précautions – en particulier en termes d’utilisation du préservatif – que les monogames infidèles. Par ailleurs, on observe que ceux-ci sont moins enclins à se soumettre à un dépistage de MST qu’au sein des couples sexuellement libres, ce qui fait aussi courir des risques à leur partenaire.