Idées noires : et si on allait se coucher plus tôt ?

news La durée du sommeil et l’heure à laquelle on va se coucher joueraient un rôle majeur dans le développement des pensées négatives.

Les spécialistes parlent de « pensée négative récurrente », avec une focalisation persistante, voire obsessionnelle, sur les expériences désagréables de l’existence (qui viennent à l’esprit de manière concrète ou abstraite). Ce phénomène peut être isolé ou accompagner une maladie psychiatrique (trouble anxieux, dépression…).

Comme l’explique cette équipe de l’université de Binghamton (New York), on sait de longue date que ces idées noires répétitives sont associées à une durée du sommeil réduite. Mais qu’en est-il du moment où l’on se met au lit ? Les chercheurs ont mené l’enquête auprès d’un groupe d’adultes jeunes, soumis à une série de tests destinés à évaluer l’intensité des pensées négatives, et ces données ont été croisées avec des informations sur leur sommeil.

Le résultat le plus significatif montre que la fréquence des pensées négatives récurrentes est liée à la fois à une durée de sommeil plus courte et à un coucher plus tardif. Les personnes qui se mettent au lit plus tôt et qui respectent des horaires réguliers sont moins sujettes à ce phénomène, ou en limitent l'intensité. Les auteurs considèrent que cette recommandation simple pourrait s’accompagner d’un très grand bénéfice pour apaiser la rumination des idées noires.

Source: Cognitive Therapy and Research (www.springer.com/medicine/j)

Dernière mise à jour: juillet 2022

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