Arrêter de fumer : les patchs gratuits, ça n’aide pas

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news Les stratégies de soutien aux personnes désireuses d’arrêter de fumer se heurtent à de grandes difficultés. En voici une démonstration supplémentaire.

Comment renforcer, améliorer, optimaliser l’aide au sevrage tabagique ? Compliqué, comme le montre cette étude réalisée à l’initiative du ministère britannique de la Santé. L’intention consistait à évaluer l’efficacité de la distribution gratuite de patchs à la nicotine à des fumeurs « repentants », en complément d’une assistance téléphonique « classique ». Un second volet visait à déterminer si un suivi renforcé par téléphone (de type proactif : le fumeur est recontacté à intervalles réguliers) présentait un intérêt.

Quelque 2.500 volontaires ont participé à ces tests, et ont été répartis en plusieurs groupes, selon le type d’aide dont ils bénéficiaient. L’expérience a duré six mois. Résultat (publié dans la « British Medical Journal) : aucune différence significative, en termes d’abstinence tabagique, n’a été observée entre les différents groupes. En d’autres termes, par rapport à l’aide téléphone « classique » (dont l’intérêt n’est évidemment pas remis en question) l’offre de patchs gratuits, accompagnée au nom d’un soutien téléphonique renforcé, n’aide pas.

Il faudra essayer de trouver autre chose, ce qui n’est pas simple…



Dernière mise à jour: juillet 2012

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