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A la recherche du gène du suicide
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Des spécialistes anglais ont conduit une vaste étude destinée à localiser le gène du suicide. Les résultats ne sont pas concluants. Cela ne signifie pas une absence de prédisposition génétique, mais il ne sera pas simple de la mettre en évidence.
Les recherches ont été conduites par des spécialistes du King’s College London. Ils ont passé au crible près de deux millions de variants génétiques, concernant quelque 6.000 patients souffrant de trouble bipolaire et 3.000 de dépression majeure, deux situations à risque important de suicide.
Résultat : néant. Ainsi, commente le Journal international de médecine (JIM), « cette étude n’a apporté aucune confirmation du rôle de dix-neuf gènes dont l’implication était pourtant suspectée. Par conséquent, aucun test génétique n’est actuellement envisageable pour prédire une majoration du risque suicidaire ».
Les auteurs indiquent que plusieurs mécanismes contribuent sans doute à ce résultat négatif. Ils pointent le fait que les gènes concernés pourraient être des variants très rares, demandant, pour être identifiés, des études sur des populations beaucoup plus grandes. Et puis, « il est difficile de départager le rôle des gènes et celui de l’environnement ». Dès lors, la meilleure indication actuelle d’une éventuelle susceptibilité au suicide demeure l’évaluation personnelle et l’examen des antécédents familiaux.