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Les venins qui sauvent
dossier
Du venin de poisson antidouleur, du venin d’araignée pour combattre les séquelles d’un AVC… : deux découvertes pour traiter le mal par le mal.
Elle est minuscule dans l’immensité de l’océan Pacifique dont elle adore explorer le décor grandiose, mais il ne faut pas s’y fier : sous son apparence paisible et craintive, la blennie est un redoutable petit poisson, capable de paralyser quiconque tenterait de l’avaler. Pour s’extirper de la bouche des grands méchants mérous qui la prendraient pour un vulgaire fish-stick, c’est bien simple : elle leur plante vite fait les deux crocs rainurés de sa mâchoire inférieure et injecte le poison qui les paralysera momentanément.
Or, cet hôte habitué des récifs coralliens représente aujourd’hui, du long de ses 4 à 7 cm, un intérêt majeur pour la science ! Des chercheurs britanniques et australiens ont en effet découvert avec stupéfaction que le venin injecté par la blennie à ses prédateurs n’occasionne à ceux-ci aucune douleur. D’où l’idée que ce poison paralysant, à la composition chimique tout à fait unique, pourrait bien servir à la fabrication d’une nouvelle classe d’antidouleurs.
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