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Le présentéisme : on va travailler même quand on est malade
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On connaît l'absentéisme : le présentéisme, c'est le contraire. La personne tient absolument à se rendre au travail alors qu'elle ferait mieux de rester à la maison pour se soigner. Cette attitude peut avoir des conséquences néfastes, à la fois pour le patient, son employeur et ses collègues.
Ne pas savoir lever le pied quand on est souffrant est négatif sur plusieurs plans. En voulant être impérativement présent au travail, le travailleur souffrant ne peut pas se soigner convenablement, ce qui l'expose à d'autres soucis de santé, sans doute plus graves, et qui pourraient engendrer des absences de longue durée.
Par ailleurs, en état de faiblesse physique et mentale, il n'est pas en mesure de remplir correctement ses fonctions. Sa présence n'est donc pas un « plus » pour l'employeur. Idem pour les collègues : le risque d'erreurs est plus élevé, ce qui peut avoir des conséquences en cascade, l'humeur n'est pas optimale, sans négliger le danger de transmission de germes en cas d'infection (rhume ou grippe, par exemple).
Une enquête récente montre qu'en Belgique, 71% des travailleurs malades (à des degrés divers) ont décidé au moins une fois d'aller tout de même travailler. Les craintes majeures : ne pas voir son contrat confirmé ou renouvelé, rater une promotion, apparaître comme faisant preuve d'un manque d'implication et de motivation...