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Vous détestez votre boîte ? Bonjour le burn out !
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Parmi les facteurs majeurs qui contribuent au burn out, l’obligation de rester dans une entreprise que l’on n’apprécie pas intervient lourdement.
Nombreux sont ceux qui travaillent dans un environnement qu’ils n’apprécient pas, pour ne pas dire qu’ils détestent. Mais faute d’autres options, ils restent dans l’entreprise. Le risque est alors réel que ce seul facteur, l’obligation donc, participe au développement d’un syndrome d’épuisement professionnel, d’un burn out.
Ce constat a été posé par une équipe de l’université de Montréal, qui a enquête auprès de plusieurs centaines de salariés de différentes branches d’activité, dans le secteur privé comme dans le public. Age moyen : 34 ans, avec une proportion d’environ un tiers de cadres. Les chercheurs ont évalué le type et de le degré d’attachement à l’entreprise ; en s’intéressant notamment à l’identification aux valeurs et aux objectifs, ainsi, bien entendu, qu’au sentiment d’obligation de rester dans sa « boîte », et aux manifestations d’épuisement émotionnel, de burn out.
L’association est donc claire, et repose sur « une perte d’autonomie » et une frustration psychologiquement très lourdes à porter au fil du temps. Les spécialistes canadiens envoient un message aux employeurs : ils ont tout intérêt à tenter de minimiser les conséquences de ce « manque de choix » en valorisant les compétences, avec comme objectif de redonner à ces employés l’envie – et le plaisir - de travailler. Tout bénéfice pour les uns et pour les autres.
Les auteurs ont publié leurs observations dans la revue « Human Relations ».