Le papier d'Arménie : un purificateur d'air
news
Le papier d'Arménie est parfumé à la résine de benjoin du Laos (Styrax benzoin). Il est présenté en carnets composés de lamelles prédécoupées.
C'est à la fin du 19ème siècle qu'un Français observe que les Arméniens font brûler du benjoin pour parfumer et désinfecter leur maison. Cette habitude sera d'abord adoptée en France, qui accueille une importante communauté arménienne, et par la suite ailleurs dans le monde.
Un pharmacien, Henri Rivier, aura l'idée de dissoudre le benjoin dans de l'alcool à 90°, mélangé avec un support de papier buvard. Cette formule reste inchangée depuis 1885.
Il faut brûler une lamelle à la fois, après l'avoir pliée en accordéon et déposée dans son support. Le papier ne doit pas s’enflammer. En se consumant lentement, la lamelle dégage une odeur caractéristique de benjoin et de vanille.
Le papier d'Arménie présente des vertus purifiantes et permet d’assainir l’air des habitations. C’est également un antimites très efficace et il aide à combattre les odeurs domestiques (cuisine, cigarette, animaux...).