Comment retarder l'âge de la ménopause ?

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À quel âge est-on ménopausée ?

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Que faire pour retarder la ménopause ?

Certains facteurs peuvent aider à retarder la ménopause. 

1. L'allaitement de votre bébé : certaines études montrent un lien entre 7 à 12 mois d'allaitement et un risque moindre de ménopause précoce.
2. Faire de l'exercice régulièrement : L'activité physique peut avoir une incidence sur les niveaux d'hormones. Faire de l'exercice plusieurs jours par semaine peut aider à faciliter la transition vers la ménopause.
3. Éviter de fumer : des recherches ont montré que les femmes qui fument sont plus susceptibles d'être ménopausées précocement que celles qui ne fument pas.
4. L'alimentation : Manger beaucoup de fruits et de protéines est associé à une ménopause plus tardive. Manger plus de calories retarderait la ménopause. Les chercheurs ont même constaté qu'un indice de masse corporelle (IMC) plus élevé prédit une ménopause plus tardive. Une étude britannique à grande échelle a montré que la consommation de poisson gras et de légumes secs frais retardait la ménopause de plusieurs années. Cela pourrait s'expliquer par le fait que les antioxydants contenus dans les légumineuses et les oméga 3 contenus dans les poissons gras protègent les ovules dans les ovaires. Une autre étude a montré que la consommation de vitamine D dans les produits laitiers réduit le risque de ménopause précoce de 17 % par rapport aux femmes qui en consomment moins.
5. La congélation du tissu ovarien : Certains chercheurs affirment aujourd'hui qu'ils pourraient être en mesure de retarder l'apparition de la ménopause de plusieurs années grâce à la congélation du tissu ovarien à un jeune âge suivi d'une transplantation de celui-ci des années plus tard. La production d'hormones serait ainsi rétablie, ce qui permettrait de retarder la ménopause de plusieurs dizaines d'années, voire de l'éviter complètement. La réimplantation de morceaux de ses propres ovaires congelés tous les deux ou trois ans pourrait maintenir les fluctuations hormonales à l'origine des cycles menstruels. Cela pourrait retarder de plusieurs décennies l'apparition normale de la ménopause si l'on commence à le faire chez des personnes de moins de 40 ans.
   
   La communauté médicale n'est pas uniformément positive. Certains experts expriment des inquiétudes quant à l'utilisation de cette technique. Ils considèrent que les traitements existants pour soulager les symptômes de la ménopause sont plus simples et plus sûrs que cette procédure qui nécessite de multiples interventions chirurgicales.
   
   Selon Kutluk Oktay, biologiste de la reproduction à l'université de Yale et auteur principal de l'étude non clinique, les participants à l'étude ont été soigneusement sélectionnés et étaient éligibles pour certaines raisons de santé.
   
   « Au fur et à mesure de l'émergence de nouvelles preuves, il se pourrait que nous appliquions la technique pour le bénéfice général de tous », déclare Oktay. « Mais dans un premier temps, nous serons plus sélectifs ».

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