Mal de tête : quand faut-il s'inquiéter ?

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Même s'ils peuvent être très invalidants, les maux de tête sont rarement graves. Très occasionnellement seulement, les céphalées peuvent être le symptôme d'affections sous-jacentes plus sérieuses : thrombose cérébrale (AVC), glaucome aigu ou tumeur cérébrale. Dans ces cas, les douleurs se manifestent différemment de ce que vous pouvez ressentir en cas de mal de tête bénin. De plus, vous ressentirez souvent des symptômes supplémentaires. 

Consultez un médecin si vous présentez les maux de tête suivants :

  • Violents maux de tête chez un enfant de moins de 6 ans : risque d'hydrocéphalie, de tumeur cérébrale.
  • Mal de tête inhabituel, intense et lancinant, ou des douleurs aux tempes chez une personne âgée de plus de 50 ans : risque de tumeur cérébrale ou une inflammation d'un vaisseau sanguin dans la tête (artérite temporale) .
  • Maux de tête (soudains) durant la grossesse, surtout au troisième trimestre : risque de pré-éclampsie.
  • Maux de tête accompagnés d'une baisse soudaine de l'acuité visuelle : cela peut indiquer une augmentation sévère de la pression oculaire (glaucome aigu) ou une inflammation d'un vaisseau sanguin de la tête (artérite temporale).
  • Maux de tête après une chute ou un coup reçu à la tête accompagnés de vomissements et de somnolence : risque de commotion cérébrale ou de traumatisme crânien.
  • Les céphalées apparaissent ou s'intensifient plusieurs jours voire plusieurs semaines après un accident : risque d'hématome cérébral.
  • Maux de tête intenses accompagnés de confusion, de troubles de la vision et d'une tension artérielle très élevée : ils peuvent indiquer une crise d'hypertension ou une hypertension maligne, une forme de tension artérielle très élevée qui met la vie en danger.
  • Maux de tête aigus et très intense, éventuellement associée de raideurs de la nuque : risque de méningite, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une hémorragie cérébrale (hémorragie sous-arachnoïdienne).

  • Maux de tête accompagnés d'une forte fièvre et d'une diminution de l'état de conscience et/ou d'une raideur de la nuque : peuvent indiquer une méningite.
  • Céphalées associées à des symptômes épileptiques (absences, mouvements incontrôlés ou secousses des membres...) ou à des troubles sensoriels, une vision double, des troubles de la déglutition, etc. : risque de tumeur cérébrale.
  • Maux de tête et nausées ou vomissements matinaux (sans lien avec les céphalées) : risque de tumeur cérébrale ou d'infarctus cérébral.
  • Maux de tête associés à des troubles de la personnalité et à une baisse inexpliquée des performances scolaires ou professionnelles : risque de tumeur au cerveau.
  • Maux de tête avec l'apparition soudaine de symptômes tels qu'une paralysie du bras, des difficultés d'élocution, une perte de l'acuité visuelle : risque d'accident vasculaire cérébral (AVC).
  • Les maux de tête s'intensifient progressivement, parfois sur plusieurs semaines : risque de tumeur cérébrale.
  • Maux de tête qui s'aggravent lors d'un changement de position : peut indiquer une tumeur cérébrale.
  • Nouveau mal de tête chez un patient ayant des antécédents de cancer, de VIH ou d'immunodéficience : il peut s'agir d'une tumeur cérébrale, d'un abcès cérébral ou d'une méningite (méningite).
  • Maux de tête avec nausées, perte de connaissance, vertiges, sensation générale de malaise : risque d'intoxication au monoxyde de carbone.

D'autres symptômes vous inquiètent ? Si c'est le cas, consultez votre médecin traitant.

Voir aussi l'article : Mal de tête : souffrez-vous de céphalée de tension ?

Sources :
www.nhg.org
www.domusmedica.be



Dernière mise à jour: octobre 2024

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