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Alimentation et fertilité : un peu d’histoire…
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L’alimentation consommée en début de vie pourrait avoir un impact sur la fertilité, selon une étude conduite par des chercheurs britanniques attachés à l’Université de Sheffield. Dans un article publié par la revue spécialisée Ecology, ils en apportent une démonstration en replongeant dans… le 18ème siècle.
« Les conditions environnementales en début de vie, et notamment les carences alimentaires, peuvent affecter profondément le développement individuel et avoir des conséquences pour la fertilité, et donc la reproduction », expliquent les auteurs, cités par nos confrères de Santélog. Retour vers le le passé, au 18ème siècle donc, et en Finlande, pour comparer l’impact des ressources alimentaires sur les facultés reproductrices. Un millier d’hommes et de femmes ont été pris en considération, et leur descendance a été passée au crible sur base des registres paroissiaux.
Les chercheurs ont observé que les personnes nées dans des familles ne disposant pas de terres agricoles, et souffrant d’un accès réduit aux ressources alimentaires, les perspectives de mariage, la probabilité de reproduction et le taux de survie de la progéniture sont directement liés au rendement des cultures durant l’année de naissance. Ces effets sont inexistants parmi les fils et les filles de propriétaires terriens.
Ensuite, chez ceux qui ne disposaient pas de biens agricoles, il apparaît que le rendement des deux cultures principales de l’époque – le seigle et l’orge – intervient de manière prépondérante. Lorsque le rendement était inférieur à la moyenne, à peine 50% des hommes et 55% des femmes pouvaient espérer atteindre un taux de fécondité « normal ».
Lorsque le rendement était acceptable, ces taux grimpaient respectivement à 97% et 95%. « Ces résultats confirment que l’alimentation en période postnatale ou prénatale peut avoir de profondes répercussions sur la descendance, en particulier lorsque l’accès aux ressources alimentaires est limité ».