Un chien à la maison : une protection pour votre cœur
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La présence d’un chien réduit le risque relatif de mortalité prématurée et de maladie cardiovasculaire. Mais comment expliquer cela ?
Cette association a été établie par une étude d’une envergure exceptionnelle : 3,5 millions de personnes suivies pendant une durée moyenne de 12 ans. Les chercheurs (université d’Uppsala) ont intégré dans leur analyse un éventail de comportements et d’habitudes de vie, dont évidemment la présence ou non d’un chien.
Que constate-t-on ?
En fait, la compagnie d’un chien (c’était le cas de 13% des participants à cette étude) réduit de 33% le risque de mortalité prématurée (pendant la période de suivi), en particulier d’origine cardiovasculaire (- 36%). Ces données s’appliquent aux personnes isolées comme à celles vivant à plusieurs. Lorsqu’on compare les personnes isolées entre elles, la présence d’un chien réduit le risque de maladie cardiovasculaire de 11%.
L’explication ? Etant donné qu’il s’agit d’une étude d’association, le lien de cause à effet n’est pas évident à établir. Néanmoins, des travaux précédents ont montré que la compagnie d’un chien incitait à pratiquer davantage d’exercice physique (ne fût-ce qu’en raison de la promenade), que la présence de l’animal brise la solitude, alors qu’elle contribue aux relations sociales (l’isolement est un facteur de risque de santé de mieux en mieux identifié), participant donc au bien-être physique et mental. D’autres paramètres entrent sans doute en ligne de compte, et il n’est pas exclu que le profil général des propriétaires d’un chien présente des particularités bénéfiques. En tout cas, cette étude en recoupe d’autres, et confirme qu’un chien est précieux à bien des égards.