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Autisme : la piste génétique se renforce
news Les spécialistes sont unanimes à considérer que l’autisme – parmi d’autres troubles psychiatriques – intègre une forte composante génétique. Toutefois, les preuves sont minces. Une étude suédoise, par son ampleur, renforce aujourd’hui cette piste.
Les chercheurs publient leurs conclusions dans l’American Journal of Psychiatry. Ils se sont attardés sur le registre des naissances de jumeaux recensées en Suède entre 1992 et 2000 (soit quelque 11.000 enfants). Ils ont évalué, aux âges de 9 ans et 12 ans, la fréquence des pathologies psychiatriques au sein de cette population. Résultat : les jumeaux monozygotes (les « vrais » jumeaux) présentent une concordance plus élevée que les dizygotes (les « faux jumeaux). Cela signifie en fait que les deux enfants sont davantage susceptibles d’en souffrir si ce sont des « vrais » jumeaux. Et ceci vaut pour l’autisme, mais également pour les troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles psychomoteurs, ainsi que les tics. Des concordances croisées, d’ailleurs : par exemple, lorsque l’un des enfants est autiste, la probabilité que son « vrai » jumeau présente un TDAH s’élève à 44%, alors qu’elle se situe à 15% s’ils sont dizygotes. Les auteurs de ces travaux appellent à « redoubler d’efforts pour identifier les gènes de prédisposition » à ces pathologies, et singulièrement l’autisme.