Un petit verre de vin, oui, mais aussi un peu d’exercice
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Les bienfaits du vin en prévention cardiovasculaire font l’objet d’un débat animé : certains y croient dur comme fer, d’autres sont sceptiques. Voici un nouvel élément.
L’étude a été réalisée par une équipe de cardiologues (République tchèque) et a concerné des participants suivis durant un an. Ils présentaient des risques faibles à modérés de maladie cardiovasculaire. Aucun changement n’a été imposé pour ce qui concerne leur régime alimentaire habituel, la seule contrainte étant de boire du vin rouge pour les uns (Pinot noir) ou blanc pour les autres (Chardonnay) en quantités raisonnables, c’est-à-dire un maximum de trois verres par jour pour les hommes et deux verres pour les femmes, pas plus de cinq fois par semaine. Il leur a aussi été demandé de tenir un journal sur leur consommation totale d’alcool (vin et autres boissons), la prise de médicaments et la pratique d’un exercice physique (type et fréquence).
Que constate-t-on ?
• En ce qui concerne le bon cholestérol (HDL), on n'observe pas d’impact significatif du vin rouge ou du vin blanc, sauf chez les buveurs modérés qui ont pratiqué une activité physique régulière (au moins deux fois par semaine), qui présentent alors des taux plus favorables.
• Pour le mauvais cholestérol (LDL) : dans les deux groupes, la situation s’est améliorée, mais de manière plus prononcée chez ceux qui ont fait de l’exercice.
• Pour le cholestérol total, une baisse n’est constatée que chez les buveurs de vin rouge.
Dans cette étude, le rôle protecteur du vin ne se manifeste donc que si on boit modérément et si on fait régulièrement un peu d’exercice.
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