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La consommation modérée de bière ne pose pas de problème, sauf dans des cas particuliers, et peut même être bénéfique sur le plan cardiovasculaire.
Des experts internationaux, réunis sous l’égide d’institutions et d’universités espagnoles et italiennes, ont passé en revue les résultats de quelque 150 études réalisées sur les effets de la consommation modérée de bière sur la santé, et viennent de signer un consensus sur le sujet. La conclusion indique que le fait de boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux verres pour les hommes, sans jamais exagérer (pas de « biture »), ne présente pas de risque pour la santé, et peut même s’accompagner d’un bénéfice cardiovasculaire, à l’instar du vin.
S'il n'est pas non plus question d'inciter les non-buveurs, ils soulignent donc qu’il n’y a aucune raison de décourager les consommateurs modérés à boire leur verre de bière quotidien, sauf s’ils sont à haut risque de cancer associé à l’alcool ou exposés à la dépendance à l’alcool. Ils ajoutent que la bière, quelle que soit la quantité, ne doit pas être consommée par les enfants et les adolescents, les femmes enceintes, les personnes à risque d’alcoolisme, les patients présentant une cardiomyopathie, de l’arythmie cardiaque, une dépression ou une maladie du foie ou du pancréas, ainsi que lorsqu’on doit effectuer une tâche exigeante en termes de concentration et de coordination.
Et il va sans dire que la consommation excessive de bière - et d'alcool de manière générale - peut engendrer des effets très néfastes pour l’organisme, avec un risque de dommages à de nombreux organes, et des conséquences personnelles et sociales graves, comme l’addiction, les accidents, la violence et le crime. Le message est donc à la fois positif (un peu, ça va) et négatif (trop = danger).
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