- dossierHIFU : avantages et inconvénients du lifting par ultrasons
- dossierMounjaro pour perdre du poids : disponible en Belgique
- dossierPourquoi j’ai des cheveux blancs si jeune ?
- dossierSoins du visage pour les enfants : est-ce bon pour leur peau ?
- nieuwsThérapie génique : un changement de vie attendu depuis longtemps par les patients hémophiles
Messieurs, la calvitie, un héritage de votre mère ?
news La calvitie est fortement liée à la génétique : le chromosome X, transmis aux garçons par leur maman, semble jouer un rôle majeur.
Comme l’explique cette équipe écossaise (université d’Edimbourg), « de précédentes études ont montré que la calvitie masculine reposait sur une architecture génétique complexe, avec des signaux particulièrement forts sur le chromosome X », celui qui est transmis à un fils par sa mère. Toutefois, ces constatations étaient basées sur des populations réduites. Ici, les chercheurs ont conduit leurs travaux sur un groupe de quelque 50.000 hommes âgés de 40 à 69 ans. Leur patrimoine génétique a été passé au crible, et ces données ont été croisées avec les cas de calvitie modérée à sévère.
Des cibles d'intervention
Les spécialistes ont ainsi identifié quelque 250 locus (emplacement d’un gène sur un chromosome) associés à la calvitie, et plus précisément à la structure des cheveux et à leur cycle. A partir de là, ils ont développé un algorithme prédictif et ont montré que 58% des hommes qui réunissaient le plus de caractéristiques génétiques identifiées ici (le « top 10% ») présentaient une calvitie modérée à sévère, alors que c’est le cas de 14% de ceux qui se situent sous la médiane.
Ceci revient à dire, aussi, que toutes les particularités génétiques n’ont sans doute pas encore été trouvées, et que d’autres facteurs majeurs interviennent dans la perte de cheveux, en particulier la composante hormonale. En fait, on peut penser que certaines singularités génétiques fragilisent le cheveu, et que la chute elle-même est fortement liée aux hormones. Les auteurs ajoutent que « les résultats de notre étude peuvent contribuer à identifier les hommes présentant le plus grand risque de perdre leurs cheveux, ainsi que des cibles génétiques potentielles pour une intervention ».
Voir aussi l'article : Perte de cheveux et calvitie : l’espoir d’un traitement