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Mélanome : quels grains de beauté sont plus à risque ?
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Un nombre élevé de grains de beauté augmente le risque de cancer de la peau, mais le type de naevus est au moins aussi important.
Plus la quantité de grains de beauté est importante, plus il est possible que l’un d’entre eux évolue défavorablement. Cette probabilité est influencée par l’exposition aux ultraviolets (le facteur de risque majeur de mélanome), mais aussi par le type de grain de beauté, singulièrement le naevus atypique (ou dysplasique). Celui-ci se distingue du « simple » grain de beauté par sa forme irrégulière et avec des bords indistincts, alors qu’il est plus « coloré » que le naevus normal. Une équipe américaine (université de Boston) a conduit une étude auprès de quelque 600 patients opérés d’un mélanome, et classés selon l’âge, le degré de sévérité du cancer, ainsi que le nombre (moins de 20, 20 à 50, plus de 50) et le type (simples ou atypiques) de grains de beauté présents sur la peau.
Le résultat indique d’abord que si la quantité totale de naevus, et en particulier atypiques, doit inciter à la prudence, les patients ne doivent pas s’arrêter à ces deux critères : il est parfaitement possible de développer un mélanome avec peu de grains de beauté et aucun atypique. On note une particularité chez les personnes plus jeunes (moins de 60 ans) : les mélanomes épais sont plus fréquemment observés lorsqu’il y a relativement peu de naevus, mais plusieurs atypiques.
Comme l’explique en substance le Dr Patrice Plantin (Journal international de médecine) : « Un nombre important de naevus ne doit pas être considéré comme la seule raison de pratiquer un examen de la peau ou d’estimer qu’il existe un risque élevé de mélanome. Il faut aussi privilégier la surveillance et le dépistage des naevus atypiques afin de détecter des mélanomes potentiellement plus épais et dont le pronostic est moins bon ».
Voir aussi l'article : Cancer de la peau : comment s'examiner tout seul ?