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Pendant des siècles, la médecine populaire s’est tournée vers la nature. Des préparations, souvent des tisanes, étaient réalisées avec les herbes cultivées au jardin ou cueillies à l’état sauvage pour soulager, voire soigner de multiples affections. Cette médecine d’antan revient aujourd’hui en force avec la redécouverte du potentiel thérapeutique des plantes. Et c’est notamment le cas avec le vin… médicinal. Est-ce un vin "classique" ?
Alors que les autorités s'accordent logiquement à dénoncer l'abus d'alcool, plusieurs études réalisées au cours des dernières années révèlent qu'une consommation régulière et modérée du vin, et principalement de vin rouge, peut présenter des effets bénéfiques pour la santé. Cela s’explique par la présence, dans le raisin, d’une molécule appelée polyphénol, qui possède de très fortes vertus antioxydantes, intéressantes contre les maladies cardiovasculaires.
Le vin médicinal se distingue du vin traditionnel par l’ajout de plantes dans un but thérapeutique. On songe ainsi au vin d’ortie, excellent fortifiant et reminéralisant. Au vin d’aubépine ou de mélisse, aux propriétés calmantes et apaisantes. Ou encore au vin d’angélique ou de sauge, un tonique digestif et antispasmodique. Sans oublier le fameux « vin chaud », à base d’écorces de cannelle et d’orange, et de clou de girofle, pour combattre le rhume.
La recette de base pour un vin médicinal est de mettre à macérer dans un 1 litre de vin - généralement une bouteille de 75 cl - 100 g de plantes sèches ou 200 g de plantes fraîches. Ajoutez du sucre selon son goût, vu que celui-ci n’a pas d’intérêt thérapeutique, puis stocker dans un endroit frais, à l’abri de la lumière, durant un laps de temps pouvant aller jusqu’à trois mois. À consommer, bien sûr, avec modération, avant les repas, dans la mesure où il s’agit d’une boisson avant tout médicinale.
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