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Maths : il faut y croire les filles !
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Les compétences en mathématiques, et plus globalement en sciences, sont identiques entre les garçons et les filles. Mais celles-ci se sous-estiment.
Cette observation repose sur des tests d’évaluation réalisés auprès de quelque quatre cents élèves de troisième secondaire. Des chercheurs de l’université du Maryland constatent que les filles et les garçons affichent les mêmes capacités, les mêmes aptitudes dans les matières scientifiques, en particulier les mathématiques, mais que les adolescentes sont moins convaincues de leurs compétences dans ce domaine. Du coup, elles sont proportionnellement moins nombreuses à orienter leurs études supérieures vers ces branches. La situation est d’autant plus paradoxale et regrettable que ce n’est pourtant pas l’envie qui manque.
Dans ce contexte, il est intéressant de mentionner ce rapport récent du ministère français de l’Education nationale, qui constate d’abord que « dès l’école primaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons ». Ensuite, « après le baccalauréat, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 74% des élèves des filières littéraires sont des filles, qui représentent 30% des élèves scientifiques. Seulement 27% des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des filles ». Les auteurs poursuivent : « Filles et garçons continuent à se conformer à ce qui est reconnu comme leurs domaines respectifs de compétences dans les schémas professionnels. La persistance des choix sexués est autant le fait des garçons que des filles : ils anticipent des rôles d’adultes en fonction de représentations stéréotypées. Par exemple : quand ils se jugent très bons en mathématiques, huit garçons sur dix vont en filière scientifique ; quand elles se jugent très bonnes en mathématiques, six filles sur dix vont en filière scientifique ». Et le rapport souligne le fait que « les différences d’orientation entre filles et garçons ont des conséquences sur leur insertion dans l’emploi ». |