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Exercice physique : une vraie protection contre la démence
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L’activité physique réduit le risque de développer une démence, dont la maladie d’Alzheimer. Et il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.
Le lien entre l’activité physique et la démence a déjà été évoqué. Ce qui est moins clair, c’est dans quelle mesure l’évolution dans le temps de la santé cardiorespiratoire intervient dans cette association.
Une équipe norvégienne (Université norvégienne de sciences et de technologie) a analysé des données concernant quelque 30.000 personnes d’âge moyen, suivies pendant trois décennies. Leur condition physique (cardiorespiratoire) a été évaluée à l’entame et ensuite à intervalles réguliers, et ces informations ont été croisées avec les cas de démence.
Le résultat montre d’abord que les personnes avec une très bonne santé cardiorespiratoire, et qui ont réussi à maintenir cette excellente condition physique tout au long du suivi, s’exposent à un risque de démence réduit de 40% par rapport aux personnes dont la forme physique n’est pas satisfaisante. Ensuite, et ce n’est pas le moins important, ceux qui ont amélioré leur condition physique au fil du temps - de mauvaise à bonne - voient leur risque de démence baisser de 48% par rapport à ceux qui n’ont pas connu cette progression.
Autrement dit, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre. D’autant qu’il s’avère que même si une démence se développe, une bonne condition physique retarde en moyenne le diagnostic d’une peu plus de deux ans, et contribue aussi à prolonger la durée de vie. Les chercheurs concluent : « Le maintien ou l’amélioration de la condition physique au fil du temps peut être considéré comme un moyen important de réduire le risque de démence et de mortalité associée ».
Voir aussi l'article : Alcool et démence : alors, on peut boire ou pas ?