Anesthésie : avec papa ou maman, ça change tout
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Autoriser le père ou la mère à accompagner son enfant en salle d’opération pour assister à l'anesthésie diminue considérablement le degré d’anxiété des petits et des grands.
La pratique classique consiste à séparer le jeune patient et ses parents au moment d’entrer au bloc opératoire. S’agit-il de la manière la plus efficace de procéder ? Pas sûr du tout, si l’on en croit les résultats de ces tests réalisés par une équipe de l’hôpital de Sagunto (Valence).
Des enfants qui devaient subir une ablation des amygdales (amygdalectomie) ont été répartis en deux groupes (au hasard) : dans l’un, au moins un parent a été autorisé à rester avec son enfant jusqu’au moment de l’induction de l’anesthésie générale, alors que dans l’autre la famille a été séparée à l’entrée du quartier opératoire. A plusieurs reprises pendant cette séquence, puis au réveil de l’enfant, tous les participants (petits et grands) ont répondu à un questionnaire destiné à évaluer leur degré d’anxiété.
Le résultat est formel : la présence de la mère et/ou du père jusqu’en salle d’op réduit « considérablement » le stress tant de l’enfant que de ses parents. Et ce bénéfice est d’ailleurs souligné et apprécié par l’équipe médicale. Tous les parents qui avaient assisté à l’induction de l’anesthésie ont indiqué qu’ils souhaitaient le refaire si nécessaire, alors que 87% de ceux qui n’ont pas pu accompagner leur enfant l’ont regretté. Enfin, la qualité globale de la prise en charge a obtenu un 9/10 dans le premier groupe contre un 7/10 dans le second.
Lorsque les circonstances le permettent, poursuivent les auteurs de cette étude, autant donc organiser cet accompagnement parental.