- dossierQuels sont les symptômes d’un problème au nerf vague ?
- dossierEndométriose : symptômes de l’adénomyose
- dossierInfections vaginales : différence entre vaginite, candidose et vaginose bactérienne
- dossierManger du yaourt contre le stress, l'anxiété et la dépression ?
- dossierGrippe menstruelle : nez bouché ou état grippal avant les règles
Discuter de ses problèmes, c’est un truc de filles !
news
Les garçons – et les hommes, par la suite – ne voient pas l’utilité de parler de leurs problèmes. Ils considèrent, en fait, qu’il s’agit d’une perte de temps.
Financée par l’institut américain de la santé mentale, l’étude a été conduite par une équipe de psychologues de l’université du Missouri. Les chercheurs ont recruté deux mille enfants et adolescents, filles et garçons, afin de mieux comprendre dans quelle mesure les unes et les autres étaient enclins à discuter de leurs problèmes personnels, et les éventuels écueils qui les en dissuadaient.
Ainsi que l’explique le Pr Amanda Rose, coordinatrice de ces travaux, « nous avons observé que, comme pour les jeunes filles, les garçons n’ont pas exprimé d’angoisse particulière – crainte de sentir gênés, notamment – à discuter de leurs difficultés. La différence tient au fait qu’ils ne considèrent pas cela comme une activité particulièrement utile ; et qu’ils estiment, somme toute, qu’il s’agit d’une perte de temps ».
Se sentir moins seules
Dans un article publié par la revue « Child Development », Amanda Rose indique que si les filles ressentent le besoin de confier leurs problèmes, c’est pour se sentir aimées, comprises, moins seules. Et ce décalage, poursuit-elle, perdure à l’âge adulte, et risque de compliquer la vie de couple, avec une sorte de processus de « mise en retrait » du partenaire, qui aurait tendance à fuir le dialogue.
Pour schématiser, le Pr Amanda Rose invite les parents à essayer de convaincre les garçons réticents qu’il est utile de parler de temps à autre de ses problèmes, et de faire comprendre aux filles (très) volubiles que s’il est important d’exprimer ses difficultés, en parler encore et encore n’est pas suffisant pour les surmonter.