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Douleur : la grosse grimace, ce n'est pas du cinéma
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Certaines personnes ont tendance à grimacer plus intensément en cas de sensation douloureuse : cela ne veut pas dire qu’elles en rajoutent.
Ce n’est pas (toujours ?) du show, affirment ces chercheurs québécois (université de Montréal). L’expérience a réuni des volontaires (autant d’hommes que de femmes) âgés de 18 à 30 ans. Une source de chaleur a été appliquée sur leurs jambes, et la température a été augmentée progressivement. Au moment où la sensation devenait modérément douloureuse, ils devaient appuyer sur un bouton. Les expressions du visage ont été filmées tout au long du test.
Que constate-t-on ?
Les personnes qui réagissent par un rictus plus éloquent ressentent plus intensément la douleur, et leur seuil de tolérance à la souffrance est plus bas que chez les autres (elles pressent le bouton à des températures moins élevées). Autrement dit, elles sont plus sensibles aux stimulations douloureuses, ce qui déclenche le rictus réflexe. Quatre groupes musculaires faciaux sont particulièrement concernés : les sourcils s’abaissent en forme de V, le nez se plisse, la lèvre supérieure se retrousse et les yeux se ferment (en partie ou complètement).
Cette étude s’inscrit dans le cadre de recherches plus larges, visant à mieux comprendre la relation entre les expressions du visage et les circuits neuronaux. Une prochaine étape consistera peut-être à déterminer pourquoi, malgré la douleur, certains sont capables de se montrer particulièrement stoïques...