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Enfant : pourquoi dit-on « le petit dernier » ?
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Le benjamin de la famille est perçu par les mamans comme plus petit qu’il ne l’est en réalité, alors que cela ne vaut pas pour ses frères et sœurs.
C’est l’observation très étonnante qui a été réalisée par cette équipe de l’université Swinburne (Melbourne) et qui donne tout son sens à l’expression « le petit dernier ». Les spécialistes ont procédé en deux temps.
D’abord, ils ont soumis un questionnaire à un millier de mères (avec plusieurs enfants), en leur demandant comment elles avaient subjectivement évalué la corpulence de leurs bébés à la naissance. Dans 70% des cas, les mamans concèdent que même en ayant été informées du poids et de la taille, le benjamin est perçu comme plus petit, plus menu, plus fragile. Dans le même temps, elles « resituent » automatiquement l’avant-dernier à sa juste taille, comme si le nouveau-né modifiait leur perception de la fratrie.
Dans un second temps, une centaine de mamans ont participé à une expérience consistant à estimer la taille de leurs enfants en traçant une marque sur un mur blanc. Résultat : le plus jeune est vu comme plus petit de plusieurs centimètres par rapport à sa taille réelle (la différence n’existe pas, ou n’est que très minime, pour les frères et les sœurs). Et cette sous-estimation vaut également, mais dans une moindre mesure, pour les enfants uniques.
Les chercheurs expliquent ce décalage par le fait que notre perception est modulée par les émotions, en l’occurrence le souci instinctif de surprotéger le dernier-né. Et le benjamin restera ainsi toujours « le petit ».