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Infidélité : pourquoi cède-t-on à la tentation ?
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Pourquoi cède-t-on à la tentation de l’infidélité ? Parce que la pulsion sexuelle est trop forte ou en raison d’un manque de contrôle de soi ?
Un peu des deux, serait-on tentés de dire, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Du moins si l’on en croit les résultats de cette étude réalisée par une équipe de l’université du Texas.
Les chercheurs indiquent d’abord que de précédentes études ont suggéré que les hommes sont plus infidèles en amour que les femmes. Deux hypothèses pourraient alors être envisagées : les pulsions sexuelles sont plus fortes chez les hommes que chez les femmes ; ou, à pulsions équivalentes, les femmes se maîtrisent mieux que les hommes. Pour débroussailler le terrain, les spécialistes ont procédé en deux temps.
La même capacité à se maîtriser, mais...
D’abord, ils ont constitué un panel représentatif d’adultes (aux profils très divers), en leur demandant de se souvenir d’un moment où ils ont ressenti une attirance sexuelle de type « adultère ». Un questionnaire a permis d’évaluer l’intensité de la pulsion et la capacité d’autocontrôle. Que constate-t-on ?
• Que par rapport aux femmes, les hommes décrivent des pulsions plus fortes et des efforts plus importants pour parvenir à les contrôler.
• Que la capacité « théorique » à se maîtriser est similaire chez les unes et chez les autres.
• Que l’intensité des efforts ne donne aucune assurance que l’on ne craquera pas.
Les auteurs en déduisent que les pulsions sexuelles sont globalement plus fortes chez les hommes (trop, pour certains, au point de craquer, encore que les femmes ne sont évidemment pas à l’abri).
La mise en garde ne suffit pas
Lors d’une seconde expérience, six cents volontaires (féminins et masculins à parts égales) ont participé à un test de sélection de partenaires. Le principe a consisté à visionner sur un écran d’ordinateur, et à un rythme extrêmement rapide, des photos de personnes du sexe opposé, sachant que les images étaient accompagnées de la mention « bon pour vous » ou « mauvais pour vous ». Les participants devaient accepter ou rejeter la proposition. Ici aussi, l’analyse des résultats montre clairement que les hommes ont tendance à accepter spontanément, instinctivement, une partenaire qu’ils jugent désirable, peu importe la mise en garde, ce qui est beaucoup moins le cas des femmes.
Etant donné les conditions de l’expérience, ces choix démontrent eux aussi la prévalence de la force des pulsions sur la capacité de contrôle. Et ceci sans vouloir justifier quoi que soit, bien entendu.