Le banc solaire, c’est comme une drogue !
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Une étude américaine démontre que le bronzage artificiel déclenche des réactions dans le cerveau similaires à celles observées chez les sujets dépendants à la drogue.
Question : malgré le fait qu’ils soient conscients des risques encourus (potentiellement gravissimes), pour quelle raison les adeptes du banc solaire continuent-ils à s’exposer ?
Réponse : parce qu’ils ne parviennent pas à résister à la tentation, parce qu’ils sont accros, à l’instar des fumeurs, des drogués ou des alcooliques. Les spécialistes soupçonnaient l’existence de ce phénomène de dépendance, mais celui-ci n’avait pas encore été démontré.
Des chercheurs américains, attachés à l’université du Texas, ont observé, en recourant à l’imagerie par résonance magnétique (IRM), l’activité cérébrale de volontaires participant à des séances de bronzage artificiel. Et il s’avère, comme l’explique le New York Times, que le banc solaire agit sur le « système de récompense » du cerveau, incitant à y revenir, encore et encore. Comme pour d’autres addictions, il reste à comprendre les susceptibilités individuelles qui entrent en jeu dans le processus qui conduit à la dépendance. |
Cette étude, publiée dans la revue « Addiction Biology », fait suite, notamment, à des recherches rendues publiques en 2005, et qui avaient conclu – sur base de questionnaires détaillés - que les accros au bronzage artificiel « correspondaient aux critères psychiatriques de la dépendance à la drogue ou à l’alcool ».
Dernière mise à jour: juillet 2022
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