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L'hormone des relations humaines
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L’ocytocine, parfois baptisée « l’hormone de l’amour », module différemment le comportement social des hommes et des femmes.
Cette hormone sécrétée par le cerveau fait l’objet de nombreuses recherches. On sait qu’elle joue un rôle majeur dans l’accouchement et l’allaitement, alors que des travaux récents soulignent sa place dans l’orgasme, la reconnaissance sociale, l’empathie, le comportement maternel, la confiance… Elle est associée aux émotions fortes, de nature positive ou négative (on parle notamment de source d’agressivité défensive, singulièrement pour la protection du groupe).
En l’occurrence, une équipe de l’université de Haïfa (Israël) a exploré l’influence de l’ocytocine sur la perception des interactions sociales, des relations interpersonnelles. Un groupe d’hommes et de femmes, âgés de 20 à 37 ans, a été invité à analyser des situations présentées dans des vidéos. La moitié avaient reçu un dose d’ocytocine par voie nasale, les autres un placebo (substance inactive).
Que disent les résultats ?
• L’ocytocine améliore la capacité des hommes comme des femmes à interpréter plus finement les interactions sociales.
• Les hommes sous ocytocine identifient plutôt les relations de rivalité et de concurrence (esprit de compétition).
• Les femmes sous ocytocine ont davantage tendance à repérer et à interpréter les relations de proximité et de parenté (esprit communautaire).
Les auteurs, qui poursuivent leurs travaux, déduisent de ces observations que si les comportements sociaux reposent sur une base culturelle, le facteur biologique – ici hormonal – intervient (au moins) tout autant.