Sexe occasionnel : pas bien dans sa peau ?
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Existe-t-il un lien entre la fréquence des rapports sexuels occasionnels et un mal-être psychologique ? Cette enquête indique que c’est le cas.
La méthode a consisté à interroger quatre mille hommes et femmes, âgés de 18 à 35 ans. Sous la supervision d’une équipe de l’Université d’Etat de Californie, ils ont répondu à plusieurs questionnaires, portant sur leurs rapports occasionnels (définis ici comme une relation d’ordre exclusivement sexuel avec un partenaire rencontré depuis moins d’une semaine et sans perspective d'engagement sentimental) et sur une série de paramètres psychologiques (estime de soi, satisfaction dans sa vie personnelle et sociale, anxiété, dépression…).
S'affirmer sans s'engager
Le résultat majeur montre que l’inclination pour les rapports sexuels occasionnels est associée à des niveaux plus faibles de bien-être psychologique, et ceci concerne à peu près tous les aspects pris en considération, tant pour les messieurs que pour les dames (sachant cependant que ce comportement est davantage masculin, ou en tout cas les hommes sont plus nombreux à en faire état).
Les auteurs expliquent que cette sexualité - disons - volage peut traduire un malaise personnel (avec notamment le besoin de s’affirmer, de se rassurer auprès de partenaires multiples), tout comme elle peut l'accentuer (en raison de considérations comme le regret, le remord, la solitude, la peur, la culpabilité, l'image et l'estime de soi...). Les spécialistes concèdent qu'il s'agit d'une tendance, et que le vagabondage sexuel concerne évidemment aussi des personnes parfaitement bien dans leur peau.
Dernière mise à jour: juillet 2022
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