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En période fertile, la femme se fait encore plus belle
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Les phases du cycle menstruel influent de manière parfois étonnante sur le comportement. Un héritage des temps lointains.
L’université Concordia (Montréal) intègre une chaire baptisée « Recherche en sciences du comportement évolutionniste et consommation darwinienne ». Son objet ? Cerner les liens entre les modes de consommation et les facteurs biologiques, à la lumière de la théorie de l’évolution. Le titulaire de cette chaire, le Pr Gad Saad, s’est en l’occurrence penché sur l’influence du cycle menstruel.
Une cinquantaine d’étudiantes ont été retenues, et invitées à détailler, jour après jour, durant quelques mois, une série de comportements, comme l’habillement, le maquillage, ou l’alimentation. Deux constats ont été mis en évidence : 1°) une attention particulière portée à l’apparence personnelle lors de la période fertile ; et 2°) une consommation accrue d’aliments riches en calories lors de la période non fertile. |
Des « leviers darwiniens », poursuit-il, qui reposent sur les fluctuations hormonales. Et il conclut : « Nos travaux aident les femmes à prendre conscience des périodes où elles sont les plus vulnérables à l’appel des aliments hypercaloriques et des produits d’embellissement ». Du coup, « elles peuvent ainsi se moquer du déterminisme biologique en faisant des choix éclairés ».
Gad Saad a publié son étude dans le « Journal of Consumer Psychology ».