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Image de la femme : une « hyper-sexualisation » inquiétante
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Deux sociologues américains ont passé au crible l’évolution des couvertures du magazine « Rolling Stone ». Le constat est très préoccupant.
Pourquoi « Rolling Stone » ? Erin Hatton et Mary Neil Trautner, professeurs au département de sociologie de l’université de Buffalo (Etats-Unis), expliquent que ce support - qui n’est pas spécifiquement centré sur l’érotisme ou sur les relations entre les sexes - peut être considéré comme un indicateur fiable de la manière dont les hommes et les femmes sont représentés dans la « culture populaire ».
Les chercheurs (qui publient leur étude dans la revue spécialisée « Sexuality & Culture ») ont analysé un millier d’images qui ont fait la couverture de « Rolling Stone » tout au long de ces quarante dernières années. Qu’en déduisent-ils ?
• Sur base d’une grille d’évaluation du degré de « sexualisation » des images, ils indiquent que les représentations des femmes comme des hommes se sont notablement « sexualisées » au fil du temps ; mais ce phénomène est beaucoup plus marqué côté féminin, avec une « hyper-sexualisation ». • Dans les années 60, 11% des hommes et 44% des femmes apparaissant sur les couvertures de « Rolling Stone » étaient « sexualisés ». Dans les années 2000, la proportion s’établit à 17% des hommes et… 89% des femmes ; avec 2% des hommes et 61% des femmes « hyper-sexualisés ». En fait, ces dernières années, on observe dix fois plus d’images hyper-sexualisées de femmes que d’hommes ; et onze fois plus d’images « non-sexualisées » d’hommes que de femmes. • Sur base de ce constat, les sociologues affirment – et c’est certainement l’élément le plus déterminant – que « nous ne pensons pas qu’il est problématique pour les femmes d’être représentées de manière sexy ; mais nous considérons qu’il est préoccupant que la quasi-totalité des images qui dépeignent les femmes les résument à des objets passifs de plaisir sexuel ». |