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Grossesse : faut-il imposer les suppléments d’acide folique ?
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En début de grossesse, il est important que la femme enceinte prenne un supplément d’acide folique afin de limiter les risques de malformation grave du fœtus. Mais cette recommandation ne semble pas assez suivie.
Ces malformations sont appelées les anomalies de fermeture du tube neural, avec deux atteintes en particulier : le spina bifida et l’anencéphalie. Dans ces situations, le processus de développement du système nerveux central – cerveau et moelle épinière – a été gravement altéré. Il a été démontré qu’une supplémentation en acide folique réduit le risque de malformation du tube neural : la dose conseillée est de 400 microgrammes par jour, entre un mois avant la conception et jusqu’à la fin du premier trimestre de grossesse. Cette recommandation est avancée depuis bien longtemps dans de nombreux pays. Mais avec quels effets ?
Une étude française (Inserm) réalisée dans une vingtaine de pays européens montre que les cas d’anomalie de fermeture du tube neural ne diminuent pas. Ainsi, pour la période 1991 – 2011, la prévalence est constante au fil du temps, avec 9 cas pour 10.000 naissances. Comme l’explique Le Généraliste, « ces données suggèrent fortement que les recommandations, la supplémentation volontaire, ou les deux, n’ont pas permis de faire baisser le taux de prévalence de ces anomalies en Europe ». Les politiques actuelles dans ce domaine ne paraissent donc pas suffisamment efficaces.
Dès lors, les auteurs de ces recherches défendent le principe d’une supplémentation obligatoire et systématique d’aliments de base, comme la farine ou les céréales, à l’instar de ce qui se pratique déjà dans certains pays, dont les Etats-Unis et le Canada. Selon différents travaux, cette démarche pourrait assurer un apport en acide folique suffisant pour diviser par deux la prévalence des malformations du tube neural, et ceci sans qu’aucun effet secondaire grave n’ait été constaté à ce jour.
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