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Adoption : les couples homosexuels sont d’excellents parents
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L’adoption par des couples homosexuels ne nuit pas au développement de l’enfant. Que du contraire, nous disent ces spécialistes.
Coordonné par une équipe de l’université de Californie (Los Angeles), le suivi a duré deux ans et a concerné une centaine de couples, hétérosexuels, gays et lesbiens, et autant d’enfants adoptés à un âge moyen de 4 ans. Un éventail de critères concernant le développement des mômes ont été pris en considération à deux, douze et vingt-quatre mois après l’adoption.
A l’entame, les enfants ont fait l’objet d’une évaluation, sur base de leur dossier médical et des rapports des services sociaux. Il a été tenu compte de la prématurité, du faible poids à la naissance, des troubles psychologiques, des cas d’agression sexuelle ou d’autres formes de violence, des adoptions antérieures… Les capacités mentales, cognitives, motrices et comportementales ont été cernées par des méthodes bien validées, scientifiquement indiscutables.
Tous les paramètres pris en considération indiquent qu'on ne peut pas établir de différence dans le développement de l’enfant, selon qu’il ait été adopté par un couple hétérosexuel ou homosexuel.
Un point à mettre en exergue porte sur le fait que les enfants présentant le plus de facteurs de risque sont davantage adoptés par les couples homosexuels. Ce qui fait dire à l’auteur principal de ces recherches que « la capacité des couples homosexuels à obtenir des résultats similaires aux couples hétérosexuels avec des enfants aux facteurs de risque plus nombreux est vraiment impressionnante ! ».
Un article sur le sujet a été publié dans la revue « American Journal of Orthopsychatry ».