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La testostérone, indicateur de mortalité coronarienne
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Une déficience en testostérone – l’hormone masculine – est non seulement fréquente chez les patients souffrant d’une maladie coronarienne, mais serait associée à un taux de survie défavorable. Un apport externe pourrait donc représenter une option thérapeutique intéressante.
L’étude du Dr Chris Malkin, attaché au département de cardiologie de l’Hôpital royal de Sheffield (Angleterre), a porté sur un millier de patients souffrant d’une pathologie coronarienne, diagnostiquée entre juin 2000 et juin 2002. Ils ont été suivis durant une période sept ans, afin d’évaluer la mortalité globale, les décès d’origine cardiovasculaire, ainsi que la prévalence de la déficience en testostérone. Cette dernière s’est établie à 21%. En comparant ce groupe avec celui où les taux d’androgènes étaient satisfaisants, une augmentation de la mortalité a été relevée : 21% dans le premier, contre 12% dans le second. Selon les spécialistes, le faible taux de testostérone serait associé à une série de facteurs de risque cardiovasculaire, et de complications lorsque la maladie s’est développée ; alors qu’un taux normal présente des effets bénéfiques chez les patients coronariens, en raison de l’action vasodilatatrice de cette hormone. Un traitement adjuvent – et médicalement contrôlé… - de testostérone réduirait le cholestérol total, la masse graisseuse, la circonférence abdominale, tout en agissant favorablement sur le diabète, ainsi sur l’athérosclérose.