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Contre le rhume, on s’active, mais pas trop quand même...
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Une activité physique modérée et régulière induit une protection contre les infections respiratoires. Mais trop se dépenser aurait l’effet contraire.
C’est le propos développé, à l’occasion d’une récente conférence de l’« Association for Science Education », par Mike Gleeson, professeur à la Loughborough University (Grande-Bretagne).
Dans le cadre d’une table ronde, il a d’abord insisté sur le fait qu’une existence sédentaire exposait à un risque deux à trois fois plus élevé de contracter une infection des voies respiratoires supérieures (rhume, angine…), par rapport à la pratique d’une activité physique modérée et régulière (marcher une demi-heure par jour à un rythme soutenu, par exemple). Toutefois, ajoute-t-il, « il faut trouver le bon équilibre ».
En effet, une activité physique intense et prolongée, ajoute-t-il, accroîtrait le risque infectieux, dans des proportions qualifiées d’importantes. Il fait en particulier référence aux athlètes qui courent le marathon, notablement fragilisés face aux infections respiratoires durant les semaines qui suivent la course.
Le message à retenir, pour la plupart d’entre nous, c’est qu’une saine dose de sport, c’est excellent contre les microbes.