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Arrêt cardiaque : les signes qui doivent vous alerter
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Dans la moitié des cas, l’arrêt cardiaque est précédé de symptômes annonciateurs : il est vital d’en tenir compte et d’appeler les secours.
A défaut de prise en charge immédiate, l’arrêt cardiaque (mort subite de l’adulte) est fatal en quelques minutes. Une équipe franco-américaine a conduit une étude sur la fréquence et la nature des signes apparus dans le mois qui a précédé l’accident et le taux de survie. Un millier de cas ont été analysés (l’âge moyen est de 53 ans), en interrogeant soit les survivants, soit leurs proches et les médecins.
Il s’avère que dans les quatre semaines avant l’arrêt cardiaque, la moitié des patients (ceci vaut autant pour les hommes que pour les femmes) ont ressenti un symptôme d’alerte, surtout une douleur à la poitrine, une difficulté respiratoire (dyspnée) et/ou une perte de connaissance, des palpitations ou une chute brutale de la pression artérielle. Chez neuf patients sur dix, ces signes annonciateurs se sont (re)produits dans les 24 h qui ont précédé l’accident. Or, à peine un sur cinq a contacté les urgences avant la survenue de l’arrêt cardiaque, ce qui signifie donc que 80% ont ignoré l’alerte, ou en tout cas n’ont pas réagi comme ils auraient dû.
Et l’étude montre que 32% des victimes qui ont appelé les secours au moment des symptômes d’alerte ont survécu, contre 6% parmi ceux qui ne l’ont pas fait. La bonne réaction est vitale, sans aucun doute.