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Comment le stress augmente le risque de crise cardiaque
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Des chercheurs américains ont découvert un lien entre la réponse du cerveau dans une situation de stress et les mécanismes augmentant le risque d’infarctus et d’accident cérébral.
Cette équipe de l’université de Pittsburgh a réuni quelque deux cents adultes en bonne santé générale, auxquels ont été diffusées des images désagréables. L’intention consistait à observer leurs réactions émotionnelles en visualisant l’activité cérébrale par résonance magnétique (IRMf). Une évaluation des niveaux d’inflammation dans le sang est également intervenue.
Les résultats montrent que les participants qui présentent une plus grande activation des zones du cerveau dédiées à la régulation des émotions négatives affichent aussi les taux sanguins les plus élevés d’interleukine-6, une protéine (cytokine) qui joue un rôle clé dans le processus inflammatoire aigu et chronique, sachant aussi qu’on note chez eux une épaisseur plus importante de la paroi de l’artère carotide (un marqueur d’athérosclérose, et donc de risque vasculaire).
Les chercheurs considèrent que les mêmes zones du cerveau sont impliquées dans la gestion des émotions négatives (stress, colère, anxiété, dépression…) et la régulation de l'inflammation, établissant ainsi un lien avec l’athérosclérose, et dès lors le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Ceci confirme, poursuivent-ils, l’importance de la gestion du stress dans la prévention de ces risques.